Pique-Sous
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Gredin, le premier cheminement, c'est ici.
Pique-Sous
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Annonces Royales.

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1Annonces Royales. Empty Annonces Royales. Mer 25 Aoû - 10:37

Oesophage

Oesophage
L'Roy

    Gredins, barbots, rappliquez à l'Œsophage,
    Et sans traquer livrez-vous au plaisir.
    Z'auriez tort de vouloir rester sage,
    Puisqu’après tout, savez qu’il faut raidir.
    Grinches, malandrins, sachez que la fourline
    A rigoler passe la sorgue ici;
    Le rupin a l’trac de la famine,
    Et donc? Nous la braverons chaque jour, jusqu'à minuit!


    Gredins, barbots, rappliquez à l'Œsophage,
    Et sans traquer livrez-vous au plaisir.
    Z'auriez tort de vouloir rester sage,
    Puisqu’après tout, savez qu’il faut raidir.


    S’il se cavale et jacte dans la rue
    Pour émeuter tous les daims contre nous,
    De leur criblage sans avoir l’âme émue
    Bouclant la lourde, nous les jardinerons tous.
    Et si la grive arrive à point,
    Contre la camarde toujours en garde:
    On aura le soin de faire jouer le surin.
    On n’les butera pas, pas sans le Barde,
    Y’en aura toujours qui seront paumés marron.
    L’soir en béquetant pour eux, on fera la manche,
    Et-on leur portera leur fade au violon.

    Que quelque pantre mal luné,
    Se permette de nous faire du pet,
    On l’saignera, on l’frottera, on lui barbotera
    Tout ce qu’il a, et ca se finira là.
    Et quand on aura billanché pour son compte,
    En décarrant on rappliquera à Craon,
    L’long du trimard, béquetant son décompte,
    On goualera de rebif le plus mauvais des refrains:



    "Gredins, barbots, rappliquez à l'Œsophage,
    Et sans traquer livrez-vous au plaisir.
    Z'auriez tort de vouloir rester sage,
    Puisqu’après tout, savez qu’il faut raidir."



L'Œsophage,
Un Roy à la recherche de ses sujets, 25 Aout 1458.

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Dernière édition par Oesophage le Mer 24 Aoû - 2:24, édité 3 fois

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2Annonces Royales. Empty Re: Annonces Royales. Mer 15 Sep - 13:32

Oesophage

Oesophage
L'Roy




    Enfin le Bovin qui s'était égaré,
    Contraint par le Canard a été maté;
    Il n'entre ainsi plus de repos et plus de grive en France,
    Il vous faudra des ornies pour le traîner à la potence!
    Sus donc mes Piques selon notre musique:
    Chantez gourdement au haure ce cantique,
    Honorons ces âmes qui ont manié nos armes,
    Orpilleurs, Mal-en-dringues et Vide-Goussets.
    Entremêlez vos chants à ne faire qu'une langue,
    Afin de rouscailler de la divine lyrique,
    Ces Seigneurs qui d'une forte louche!
    Sont humiliés par cette vergue farouche
    Dessous les paturons du Roy des Piques.
    Au Limousin la gloire sampiternelle,
    Nous te bénissons à jamais de ta confiance!
    En te priant de toujours conserver,
    La noble fleur de lys et de vouloir foncer
    Pour comble de bonheur et bénédictions,
    A ton Canard bien aimé de beaux petits morpions!
    Vive au Limousin la gloire éternelle,
    D'avoir été le premier à remplir nos escarcelles.





L'Œsophage,
Scène de douceurs limousines, 16 Septembre 1458.

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3Annonces Royales. Empty Re: Annonces Royales. Jeu 28 Oct - 11:58

Oesophage

Oesophage
L'Roy

D’un coté,
Le Duc d’Anjou, Finam de Montmorency.

De l’autre,
Le Roy des Canards, l’Œsophage.

Ont décidé de se lier par un traité qui prendra toute sa force et sa vigueur dès sa promulgation.
Le Duché d’Anjou et l'organisme Pique-Sous, ainsi que leurs héritiers et successeurs, s’engagent à respecter les articles de ce traité.

    Article I : Du Louage de Craon :

    Par le présent traité, le Duché d’Anjou confère à l’organisme étatique Pique-Sous le droit d'usage de Craon pour une année, renouvelable à souhait par les parties signataires, moyennant certaines obligations.
    Craon, la gestion qui en est faite, et sa population, ne relèvent donc plus directement de l’Institution Ducale d’Anjou.

    Article II : Des Obligations de Pique-Sous :

    • L’organisme devra verser mensuellement au Duché d’Anjou 15 à 30% de ses parts de bénéfices.
    • L’organisme devra assurer le remplissage de la Mine d’Or, sise aux pourtours de la Cité craonnaise.
    • L’organisme devra assurer la tranquillité sur le territoire angevin: pas de brigandage, pas de tentative de prises de villes autres que Craon. Les membres de l‘organisme Pique-Sous s’engagent à vivre dans le respect des lois du Duché d’Anjou en Anjou, une fois les portes de Craon franchies.
    • L’organisme devra assurer la sécurité du territoire angevin si la souveraineté du pouvoir ducal angevin est menacée, si le Régnant légitime d’Anjou en fait la demande.


    Article III : Des Droits et Restrictions du Duché d’Anjou :

    Craon, la gestion qui en est faite, et sa population, ne relevant plus directement de l’Institution Ducale d’Anjou , le Duché d’Anjou ne peut plus:
    • Mettre en procès des individus présents à Craon.
    • Répondre aux traités d'extradition ou de coopération judiciaire avec les Duchés et Comtés extérieurs concernant les affaires craonnaises.


    Article IV : Du non-respect des clauses de ce traité :

    Si Pique-Sous a un retard dans le paiement tributaire, le Duché d’Anjou peut :
    • Exiger le paiement;
    • Poursuivre les responsables de l’organisme Pique-Sous ;
    • Résilier le présent traité, et entamer une procédure d’expulsion.


    Si le Duché d’Anjou ne respecte pas ses obligations, Pique-Sous peut :
    • Demander l'exécution du traité (forcer le Duché à prendre rapidement les mesures nécessaires pour mettre sa politique en adéquation avec le présent traité).
    • Se départir du traité.
    • Casser le traité.

      En cas de faute grave mettant le traité en péril, chaque partie peut demander des dommages-intérêts à l'autre partie, à condition de respecter des formes (envoi de mise en demeure).



Pour l'Anjou,
Finam de Montmorency.
Annonces Royales. Sceauanjouvert

Pour Pique-Sous,
L'Œsophage.

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4Annonces Royales. Empty Re: Annonces Royales. Sam 30 Oct - 1:02

Oesophage

Oesophage
L'Roy

    La mort!

    La mort, mais on ne la donnera pas expressément. Elle résultera, fatale, implacable aussi, de tes défis, de tes maladresses, d'une situation sans issue, de la force même des choses, de ta faiblesse. Rien de très beau à espérer, étant donné ce que sont les hommes, tous les hommes que nous connaissons, nous compris, il ne sied pas d'anticiper au delà du bouleversement, quand ceux-ci vont endosser ce grand manteau: vengeurs des mensonges d'un monde, ils vous noieront. On vient en notre ville, on menace les nôtres. On veut nous voler. On saccage, on bafoue, on crache, on rumine. Dans NOTRE Cité. Dans quelle mesure faut-il malmener, afin de ne point se laisser malmener? Je te le demande. Crois-tu que ce soient l'éthique, la morale, qui indiquent la dose? Certes, l'éthique est fissurée de bout en bout, vous venez de brûler l'Église; et la morale est bien obligée de les élargir tous les jours; je pense pourtant que ce n'est point suffisant. Je ne te parlerai pas de la façon dont mes foules, en général, interprètent les principes surannés qui ont la prétention ridicule de diriger la conscience humaine. Mais songe, songe à ta Vie. Ne méprise pas ton corps; car les excès dont tu seras coupable se retourneront contre toi, et la maladie hideuse ou la folie plus hideuse encore feront leur proie de tes camarades; tu ne peux pas faire du mal à un Canard sans mépriser ton corps. Car le Canard, en plus d'être sacré, est vengeur. Coin-coin. Et sous son œil torve, se dessine un bec de Lion. Comment veux-tu, vermine, forcer les Piques à incliner leurs fronts, si peu que ce soit, devant cette menace qui ne repose sur rien, chose abstraite, existant en soi et par la puissance de la bêtise? Il va falloir enrégimenter, niveler -quel mot dérisoire!- à grands coups de surin. Un Canard est dangereux, pour ceux qui veulent lui barrer le chemin ou qui, même, se trouvent par hasard dans son sentier.

    Non, je ne te crains pas, flêchoise. Je redoute plutôt que tu ne sois ta propre victime. Il te manque quelque chose, pour réussir, je ne pourrais dire quoi, mais je sens que je ne me trompe pas. Tu es incomplète. Apte à formuler une idée, mais impuissante à la mettre en pratique; ou bien, capable d'exécuter un projet, à condition qu'il eût été mal préparé et que le hasard, seul en eût assuré la réussite. Le hasard, oui, c'est la meilleure chance de succès qu'tu aies dans ton jeu. Tes aptitudes sont trop peu variées pour te permettre d'aller directement au but que tu t'es désigné; tes facultés trop contradictoires pour ne pas élever, entre la conception de l'acte et son accomplissement normal, des obstacles insurmontables: nous, entre autres. Les contrastes qui se heurtent en toi te condamneront, je le crains, aux avortements à perpétuité. Il suffit de regarder ta figure pour s'en convaincre. Quoi que cette nuit, je me suis contenté de la rosser, ta figure, je ne l'ai pas bien vue. La lèvre inférieure fait des tentatives pour annexer sa voisine, mais la saillie des dents s'y oppose. Les yeux, légèrement bigles, proclament des sentiments égoïstes; mais leur convergence indique des tendances à l'altruisme. Le nez défend avec énergie les empiétements du monopole; et le menton s'avance résolument pour le combattre. Les oreilles... Mais descendons. Des seins, des os. Une femme. Tu aboies, tu craches, une femme. Pas la plus appétissante, je te l'accorde, mais une femme. Que penses-tu donc faire, mion de ponifle? Nous sustenter de ton lait? Tu es frêle, fragile, et totalement hors-concours. Je note une chose. Une seule chose. Ton ironie n'est point l'ironie chevrotante du manque d'envie; elle sonne comme le ricanement du carnassier en cage, mais pas dompté, qui a besoin de donner de la voix, de temps en temps, mais qui sait bien qu'il est inutile de rugir.

    Il y a quelque chose d'effrayant chez toi: c'est l'absence complète de tout autre besoin que l'appétit d'autorité.
    Combien y eut-il, derrière la pierre des donjons, d'âmes basses, mais vigoureuses, qui rêvèrent de dominations épiques et que le sort condamna à noyer leurs visions hautes et tragiques dans le sang des drames intimes et vils, maudits à jamais ou toujours ignorés! Combien d'hommes ardents, irritables, superstitieux et passionnés, ont psalmodié les litanies du crime, à l'ombre de la tour féodale, parce que les champs de bataille n'étaient point prêts encore où devait se chanter la chanson du gourdin!

    Tous les autres sentiments n'ont pas été, en toi, relégués à l'arrière-plan; ils ont été extirpés, radicalement; et ce sont leurs parodies, jugées utiles, qui sont venues reprendre la place qu'ils occupaient. Cet âpre désir de domination, qui est l'effet bien plus que la cause de ta condition -de femme, il s'entend-, te libère même des griffes des deux passions qui ont donné naissance à ta stupidité : l'orgueil et l'argent. C'est ce prurit d'autorité, sans doute, qui mis cette nuit sur ton front une bosse digne des plus hauts monts. Réfléchis-y. Tu devineras assez tôt que, ton appétit de domination, tu ne pourras jamais l'assouvir: que le moment n'est pas encore propice aux grandes entreprises des femmes de calcul. Tu sentiras assez que le monde est encore attaché aux fantômes des vieilles formules qui ne s'évanouiront pas avant un temps, qui ne disparaîtront que dans les fumées d'un grand bouleversement, et que l'homme, de par sa force et ses réflexions hautement supérieures, a encore de beaux jours devant lui.
    Se voir réduit à spéculer d'une façon mesquine sur les événements quand on a rêvé de provoquer des faits et de diriger des actes! Quelle pitié! Vous n'êtes que des minables pris dans l'engrenage craonnais, et aucun de vous ne verra jamais vu la roue.

    Tu défies la mairesse, tu défies la Cité. Mais la Cité, c'est moi, et je t'en défie.


L'Oesophage,
Roy des Canards.

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5Annonces Royales. Empty Re: Annonces Royales. Mar 14 Juin - 6:15

Oesophage

Oesophage
L'Roy

    Dire que le canard est plus intelligent que l'angevin, c'est un euphémisme. Vous faites vos choix en privilégiant l'affectif supposé sur la raison.


    Les craonnais ont le sentiment depuis plusieurs mois de se voir nier la chance de penser et d'agir par eux-mêmes, d'être donc dominés. Craon était pourtant sous notre souveraineté une ville qui maximisait le développement de l’individualité sur l’association volontaire, et non sur la coercition ni l’autorité. La domination étouffe l’innovation et la responsabilité personnelle, menant au conformisme et à la médiocrité. Je n'ai rien vu de cela, moi. Les Canards n'étaient certainement pas présents pour restreindre l'individualité des craonnais à de la troisième ressucée. Quelqu'un s'est plaint des prises de mairie répétées? Si la liberté est essentielle pour le plein développement de l’individualité, alors il était essentiel pour la liberté que l’ordre soit réel pour le développement de la communauté. Si aujourd'hui les quelques rares craonnais se sentent lésés de quoi que ce soit, c'est parce que d'eux-mêmes ces gens se sont prostré à l'aube de notre accord sur le trône de Tartempion.

    Oui, il n'y a plus de vraie liberté dans une ville avec des inégalités brutes de puissance, de richesses, et de privilèges, stratifiée en rangs et hiérarchisée au sein de notre organisation.
    Oui, la liberté est devenue farce.
    Oui, même les Canards dans de telles conditions ne sont plus enchantés, parce qu’ils doivent vivre dans une ville rendue laide et stérile par l’ignorance et l’hypocrisie déployées par une extrême minorité qui constitue pourtant le socle d'activité craonnais.

    L’individualité se développe pleinement seulement avec les contacts, nous sommes rapidement limités dans les possibilités de leur propre développement par la pénurie d’individus avec qui interagir ou la présence d'individus qui ne veulent pas interagir. Ce que certains n'ont semble-t-il pas compris, c'est que sortir Craon de sa misère ne relevait pas de notre seule aptitude à développer la ville. Le pacte liant l'Anjou à Pique-Sous signifiait bien une aide mutuelle sous-jacente: travailler coopérativement avec d’autres qui partagent les mêmes buts et intérêts aurait dû être le crédo de choix des restes craonnais. Mais sans ca, la ville devient forcément une pyramide de mouvances concurrentes, basée sur la domination de Pique-Sous.

    La coopération n’implique pas le dévouement ou la négation de soi. Nous sommes intelligents, en plus d'être brigands vous savez. Quand vos craonnais que vous soutenez tant sont tous des inconscients un rien arriérés qui cherchent avant tout leur propre satisfaction. Mais au sein d'un Duché qui oscille entre le relativisme moral et l'absolutisme politique, rien d'étonnant à ce que l'espoir tende à se confondre avec l'égotisme. L'Anjou s'assure un appauvrissement de l'individualité et de l'ego en affaiblissant ses citoyens, encourageant les ignares à développer leurs propres idées et en encourageant les esprits brillants à l'obéissance aveugle envers l'autorité. C'est vous qui tendez depuis des mois à plus de conformisme et invariablement à plus de médiocrité. Vous pensez beaucoup, mais rien de tangible ne sue de vos méninges.

    De ce que j'ai vu et de ce que je sais, Craon menée par des angevins c'est:
    -Détournement de fonds par la mairesse élue Judael: 1er mandat.
    -Pillage par la mairesse élue Reves: 2ème mandat.
    -Incapacité à gérer la mairie par un maire élu dont je ne me rappelle même plus le nom: 3ème mandat.
    -Incapacité à protéger la ville: prise de pouvoir de Drannoc, et des Piques quand ça nous chante.
    -Une fréquentation moyenne de la mine d'or extrêmement faible.
    -Un sevrage économique par la mairesse élue Litaria qui conduit à une paralysie de l'économie craonnaise (et un trou de 1000 écus dans les comptes).

    Nous avions les chiffres pour nous, quoi qu'en disent les affabulateurs.


    Dans cette peur, que dis-je, cette haine du brigand grandissante en Anjou, ce n'est pas le respect de votre souveraineté que vous percevrez, mais votre effondrement. Tout au plus un tas de crétins sans vergogne.

    Ce traité nous n'en faisons plus cas depuis quelques mois maintenant. La prise de Craon c'était notre façon de dire au-revoir, et de rappeler l'Anjou à la réalité: ce sont les Duchés et Comtés qui dépendent depuis quelques années du bon vouloir des brigands, non l'inverse. Vous jouez à un jeu dangereux.




Au plaisir,
L'Oesophage, Roy des Canards.
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